La clef des champs
A l'heure où beaucoup se posent des questions sur l'avenir des travailleurs et des petites gens,
il est bon d'avoir un petit refuge quelque part , caché au fond des bois où se mettre à l'abri le temps
que passera l'orage.
Les nuages de la discorde sont en marches. Le ciel commence a s'assombrir et la clameur monte
du font de la vallée, les pauvres bêtes ne peuvent plus se cacher : on leur a coupé les haies et
les buissons. Plus rien à manger, des machines monstrueuses ramassent le moindre grain qui pourait
trainer sur le sol. La terre devenue acide et desséchée par les engrais se meurt sans mot dire.
L'habitat naturel des petits rongeurs utile pour la respiration de la terre est à peine visible dans nos champs.
Et que dire des petites abeilles si travailleuses ? On les drogue de produits mortels qui les tuent à petit feu.
J'ai vu de mes yeux vu une de ses merveilleuses travailleuses agoniser sur la pierre plate du muret de mon
jardin. Elle tournait en rond complètement désorientée, ses petites ailes en action jusqu'au moment ultime
où la vie quitta son corps.
Alors je pris conscience que nous aussi avions nos petites abeilles désorientées, allongées le long des
trottoirs, couchées sous des cartons dans la froideur de nos villes aseptisées.
Comme la petite abeille, des humains, nos frêres et nos soeurs commencent à tourner en rond et comme
les abeilles la vie s'échappe de leur corps déjà froid... Oui, doucement, la vie va nous échapper.
Faut dire qu'on l'aura bien cherché !
Voir aussi : http://terresacree.org/ressources.htm
il est bon d'avoir un petit refuge quelque part , caché au fond des bois où se mettre à l'abri le temps
que passera l'orage.
Les nuages de la discorde sont en marches. Le ciel commence a s'assombrir et la clameur monte
du font de la vallée, les pauvres bêtes ne peuvent plus se cacher : on leur a coupé les haies et
les buissons. Plus rien à manger, des machines monstrueuses ramassent le moindre grain qui pourait
trainer sur le sol. La terre devenue acide et desséchée par les engrais se meurt sans mot dire.
L'habitat naturel des petits rongeurs utile pour la respiration de la terre est à peine visible dans nos champs.
Et que dire des petites abeilles si travailleuses ? On les drogue de produits mortels qui les tuent à petit feu.
J'ai vu de mes yeux vu une de ses merveilleuses travailleuses agoniser sur la pierre plate du muret de mon
jardin. Elle tournait en rond complètement désorientée, ses petites ailes en action jusqu'au moment ultime
où la vie quitta son corps.
Alors je pris conscience que nous aussi avions nos petites abeilles désorientées, allongées le long des
trottoirs, couchées sous des cartons dans la froideur de nos villes aseptisées.
Comme la petite abeille, des humains, nos frêres et nos soeurs commencent à tourner en rond et comme
les abeilles la vie s'échappe de leur corps déjà froid... Oui, doucement, la vie va nous échapper.
Faut dire qu'on l'aura bien cherché !
Voir aussi : http://terresacree.org/ressources.htm
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